En voila un temps magnifique.
Un ciel d'une splendeur immaculé.
Une douce brise faisant s'envoler les feuilles des arbres fleuries de ce village paisible qu'était Konoha.
Dans ces rues si tranquille où seul les enfants jouaient, cette tour immense dominant ce village qui abritait unes centaines d’oiseaux au plumage gris argenté.
Tout ne pouvait être que tranquillité et gaieté dans ce village.
Tout était magnifique, cela apaisait bien des âmes.
Surtout celui de notre chère Eikichi.
Cacher sous un chapeau de paille, d’une veste aussi sombre que les ténèbres, des yeux aussi rouge que du sang… Mais qui faisait pleuvoir.
Pleuvoir ? Non, seulement quelques larmes coulaient le long de ses joues.
Pourquoi ? Etait-il triste ?
Comme son passé le présager, oui !
Il était devenu l’un des meurtriers le plus rechercher du pays.
Mais qu’elle chagrin et qu’elle souffrance cachait-il sous ce doux visage qui montrait que des faux espoirs ?
Aucun sourire, aucune sensation de bien fait s’émané de lui…
Mais que faisait-il à Konoha ? N’était ce pas son ancien village ?
Bien sur ! Mais il voulait revoir ces visages, qu’il considérait à l’époque comme des Dieux.
Maintenant, ce n’était plus que des visages de pierres.
Le visage fin, les cheveux tombant devant ses yeux rougeâtres qui émané une haine et une souffrance pesante.
Pourquoi était-il entré à l’Akatsuki ?
Il n’avait pas d’autres endroits où aller. Et comme sa haine n’était pas contrôlable, il voulait être utile.
Au moins une fois dans sa misérable vie…
Il ne pleurait pas le visage des anciens kages, non, mais plutôt la mort de personnes lui étant cher.
Mais tout ceci était du passé… mais le passé ne pouvait être oublier car il finirait bien un jour par le rattraper.
Essuyant ses larmes avec son manteau noir, dessous, il cachait une longue veste avec des nuages rouges… mais il ne devait les montrer.
Il était assis, devant ces visages, peu de monde montait ici pourtant, la vue sur le village était resplendissante.
Il ne se montrait guère, sortant que peu de fois dans les villages ou les endroits publics.
Il préférait rester seul et souffrir en paix, sous les chants des oiseaux, de la brise si fraîche caressant son visage, de ses fleures si douce au toucher.
Voilà ce qu’il aimait par-dessus tout.
Il n’aimait personne, trop de personne cher son mort à ses yeux.
C’est pour cela qu’il était aller à l’Akatsuki, pour ne plus avoir à aimer quelqu’un.
Même s’il ne cherchait qu’à attendre la fin.
« Le monde est bien petit… Nous sommes tous des hommes créer pour mourir… pour détruire… A attendre notre fin dans ce monde néfaste et cruel… Je suis indigne de suivre ce chemin… Je suis indigne de continuer sur cette route encombrante emplie de maladresse et de chaleur, de passions, d’amour, de tendresse… Je ne suis plus rien, je n’attends plus rien de ce monde… Que le Diable ou les Anges viennent m’emporter, dans un monde meilleur que celui où je vie… Pourquoi ? Dois-je attendre encore longtemps ? Personne ne m’aime, personne ne pleurera sur mon corps meurtri après cette libération de mon âme damné… Que le monde soit maudit… C’est un monde qui ne sera plus que ruines… Je serais peu être plus là, le jour de sa destruction… »
Le voilà qu’il détourna le regard.
Fixant un jeune couple, deux jeunes gens s’enlaçaient et se donner de tendre baisers.
Eikichi ne voulait pas voir se spectacle lui rappelant de trop mauvais souvenirs…
Mais il ne put détacher ses yeux devenus ébènes de ce couple aussi charmant et emplie d’amour.
Un amour perdu… une vie perdue… un ami mort… une âme en peine…
Le voilà dans le plus profonds désarrois… mais même en retenant ses poings serrer, il ne put s’empêcher d’aller tuer ce spectacle magnifique et ravissant… mais à peine approcher d’eux, il se retourna et s’en alla.
Pourquoi tuer des innocents ?
Il avait souffert et souffrait encore, ce n’était pas une raison pour faire souffrir d’autres personnes…
Sa souffrance était-elle que tout ce qui pouvait le toucher ressentait un profond et obscur chagrin, de la compassion ?
Non ! Sa souffrance se faisait ressentir par une envie de pleurer, un tel chagrin qu’il voulait ne partager avec personne d’autres… Il se devait de garder sa pour lui, et d’épargner les autres de sa tristesse éternelle.